Témoignages

Venant d’une licence d’économétrie extérieure à celle d’Orléans, le point fort qui m’a décidé à intégrer le Master ESA est la priorité accordée à la dimension « appliquée » des enseignements proposés. En effet, la mise en avant de l’utilisation de SAS dans la majeure partie des cours et dans l’ensemble des projets à réaliser fait que les étudiants à la sortie du Master ESA sont opérationnels sur le marché du travail, et c’est à mon sens le critère le plus important quand on sort de cinq années d’étude. Pour autant, la dimension théorique est loin d’être négligée , notamment en première année où les évaluations se font davantage par examens que par projets. Ceci laisse un large éventail de possibilités quant aux choix d’insertion professionnelle, puisque les bases enseignées permettent à l’étudiant de s’adapter à une multitude de missions (prévision, modélisation de risque, études statistiques, reporting…), dans une multitude de domaines (banque, assurance, marketing, …). Un autre avantage du Master est sa bonne performance en termes d’insertion professionnelle, dans la mesure où tous les étudiants trouvent un stage sans problème puis accèdent rapidement à un premier emploi. Je tiens aussi à mettre l’accent sur la qualité de l’équipe pédagogique, qui n’hésite pas à s’investir dans la bonne marche du Master. Je pense notamment au forum du Master ESA, qui est un outil particulièrement utile, que ce soit pour obtenir de l’aide sur un sujet ou consulter les offres de stage. Finalement, les faits étant le plus parlant : j'ai trouvé mon stage via une offre déposée sur le forum. Les compétences et connaissances acquises lors des 2 années de Master ESA m'ont permis de m'adapter facilement à la mission confiée. J'ai pu ensuite enchainer sans difficultés (temps de recherche d'emploi nul) sur un CDD de 6 mois puis un CDI.

Après une licence au sein de l’Académie d’Etudes Economiques de Bucarest (Roumanie) et une année d’Erasmus au sein de l’Université d’Orléans (L2),  j’ai obtenu la bourse d’excellence Eiffel, auprès d’EGIDE, qui m’a permis de poursuivre  mes études en France, en intégrant le parcours du master ESA. Le contenu et l’organisation rigoureuse du master, ainsi que la demande de plus en plus accrue pour des spécialistes en économétrie sur le marché du travail ont beaucoup joué dans le choix de cette formation. En plus, le double objectif du master ESA qui propose à la fois des cours théoriques approfondis d’économétrie et statistique, mais aussi un ensemble riche de techniques pratiques de modélisation et de programmation, correspond aussi bien aux attentes d’un étudiant qui vise l’intégration dans le milieu professionnel par la suite, mais aussi aux attentes de quelqu’un qui envisage de faire une thèse de doctorat. Au cours de ce master, j’ai découvert un réel intérêt pour l’économétrie financière et plus particulièrement pour la modélisation des risques financiers. Et ce d’autant plus qu’au cours de la deuxième année du master,  j’ai eu même l’occasion de participer aux Econometric Game, à Amsterdam.  Cette compétition internationale, à laquelle participe une vingtaine d’équipes issues des universités internationales les plus prestigieuses, comme Oxford ou Cambridge, permet aux participants non seulement faire preuve d’un « bagage » solide de connaissances théoriques, mais aussi savoir les transposer en pratiques en utilisant des logiciels tels que : SAS, Matlab, Stata, E-views, Rats, etc. Durant ce concours chaque équipe, composée de 5 étudiants, incluant des doctorants et des étudiants de master, doit traiter un sujet de modélisation économétrique sur 3 jours. Cet événement  a été quelque chose vraiment déclenchant pour mon envie de réaliser une thèse, ce qui explique mon choix pour la voie recherche du master ESA. Actuellement, je poursuis des études de doctorat en cotutelle avec l’Université de Maastricht, sous la co-direction de Monsieur Christophe Hurlin et de Monsieur Bertrand Candelon. Je trouve cette expérience extrêmement enrichissante surtout qu’il faut initier des séjours de recherche au sein des deux universités ou bien enseigner des cours aux étudiants. J’avoue que j’apprécie beaucoup le cadre de travail des deux universités, la rigueur et le sérieux des systèmes d’enseignement français et néerlandais, ainsi que les qualités humaines et professionnelles exceptionnelles de ses équipes académiques.

Personnellement, j'ai connu Master ESA via des amis qui ont déjà suivi cette formation. Mon attention était attirée par la qualité de l'enseignement proposé, reconnu dans le monde professionnel. Le partenariat avec SAS France représente un important atout pour les étudiants. Les nombreux cours sur le logiciel SAS permettent d'obtenir les connaissances très solides dans la programmation décisionnelle, - actuellement indispensable dans les entreprises. Aujourd'hui les étudiants ont la possibilité de suivre les cours dispensés par les professeurs invités des autres universités prestigieuses (françaises et étrangères), c'est un échange particulièrement intéressant! On ressent l'évolution du Master: chaque année de nouveaux cours enrichissent le programme du master, ceci permet de garder un lien avec l'actualité économique (ex. cours sur Bâle II, risque de crédit), et permet également aux étudiants de maîtriser les sujets qui sont en vogue dans le monde professionnel. L'expérience dans le monde du travail montre que les matières économétriques enseignées dans ce cursus constituent une réponse solide aux exigences des entreprises dans le domaine d'analyse statistique. Et, bien sûr, la maîtrise du logiciel SAS se révèle indispensable dans la gestion des projets.

Je suis vraiment une des anciennes de la formation du Master ESA, puisqu'en 2000, il s’agissait encore de la Maîtrise d’Économétrie. Depuis, les choses ont évolué et ont continué à progresser, mais je constate que les noyaux forts de l’équipe enseignante contribuent toujours au succès de la formation. D’après moi, les points importants de ce cursus sont le mélange de l’aspect très pointu dans le domaine de modélisation, donnant une formation aux techniques de pointe, les matières généralistes autour de l’économie, qui permettent une ouverture d’esprit, et l’aspect appliqué, notamment par l’apprentissage du logiciel mondial SAS. C’est cet ensemble de compétences qui m’a permis, à la fin de mes études, de décrocher un emploi aux Etats-Unis pour une société de cartes de crédit. J’y ai débuté en tant que Statisticienne, construisant sous SAS des modèles d’appétences pour divers produits. J’ai ensuite évolué vers la modélisation du risque de paiement, tout en progressant dans ma carrière. En 2005, j’ai retrouvé le vieux continent pour le Royaume-Uni, où j’ai commencé à diriger une équipe de quelques statisticiens. Depuis 2010, je travaille pour une société de crédit de taille moyenne, mais leader sur son marché des prêts très courts (www.paydayUK.co.uk). Je fais partie du « board » des Directeurs, et je gère une équipe d’une vingtaine de personnes (Chargés d’Etudes, Gestionnaires de Base de Données, Modeleurs) dont le but est d’optimiser tous les aspects des créances : campagnes marketing d’acquisition de nouveaux clients, stratégies de tarification, octroi de lignes de crédit, détection de fraude, programmes de fidélisation de la clientèle, et stratégies de recouvrement. Les projets sont très diversifiés ! Les compétences que j’ai acquises lors de mes études à l’Université d’Orléans me servent encore pour coacher les jeunes diplômés en SAS et en modélisation, et pour m’assurer de la rigueur statistique employées dans les diverses analyses. Etant maintenant du coté des recruteurs, je suis en constante recherche de diplômés de formation similaire au Master ESA, car je sais que leur compétences leur permettront un succès rapide en entreprise.